Un colloque bien entouré

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Un colloque bien entouré


(Article rédigé par Josiane SBERRO pour PRIMO-EUROPE, publié sur le site de PRIMO-EUROPE, reproduit ici avec l'aimable autorisation de PRIMO)

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Place Dauphine, une sirène hurle aux oreilles de policiers impassibles. Deux banderoles tenues par quelques frêles jeunes filles voilées de noir s’agitent convulsivement.

 

Hurlements de détresse : elles redoutent la présence d’assassins. Allons du calme, dormez en paix bonnes gens. La police veille ! Il s'agit simplement du colloque international Mythe et réalité du processus de paix (lire)

 

Dans la salle, un public nombreux et des intervenants de haute volée.

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Itamar Marcus, directeur de « Palestinian Media Watch » offre un festival rare aux yeux des Parisiens : sur grand écran, une succession de films pour enfants de la télévision palestinienne.

 

Pauvre Farfour - Mickey* dont l’assassinat par les Israéliens a suscité des vocations de martyre chez ses jeunes téléspectateurs frustrés !

 

La marionnette de Farfour - Mickey Mouse dans le programme "Les Pionniers de Demain" - Télévision Al-Aqsa, 10 mai 2007


(avec l'aimable autorisation de Palestinian Media Watch)

 

Pauvre fillette de 8 ans à peine qui explique avec le sérieux de cet âge combien le martyre (Shahada) est préférable à la vie. Et sa copine d’ajouter que c’est le contraire de la mort, puisqu’il ouvre les portes du paradis.

 

Un psychiatre à la mine réjouie et au ventre rebondi explique dans un grand sourire réconfortant, que la Shahada est une forme d’extase dont il ne faut pas se priver.

 

La journaliste Pascale Zonszain fait un exposé magistral sur la situation civique juridique et sociale des minorités arabes d’Israël.

 

Minorités arabes qui vivent regroupées en Galilée et dans le Neguev et rencontrent parfois des problèmes dans la redistribution de terres achetées par le KKL.

 

La Cour Suprême a rendu son jugement : « L’égalité absolue des citoyens passe avant le projet du sionisme quand cela n’est pas en contradiction avec le caractère démocratique de l’Etat ».

 

On ne peut mettre le caractère juif de l’état avant le respect de la démocratie, poursuit le commentaire. Mais comment définir le caractère juif de l’Etat sans renier une part de son caractère démocratique ?

 

La réflexion sur cette question bat son plein quand le Bâtonnier, hôte du colloque, interrompt les débats :

 

« Je suis désolé d’interrompre votre réunion. Je suis le bâtonnier de ces lieux, nos locaux sont disponibles pourvu que les réunions qui s’y tiennent n’aient aucun caractère politique. Une manifestation politique à lieu en ce moment devant notre maison. C’est désagréable, mais cela reste tolérable. Ce qui ne l’est pas, c’est l’homme qui s’est faufilé sur les toits et menace de sauter si l’on n’arrête pas la réunion. »

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Ce malheureux se prendrait-il pour Farfour ? Un éclat de rire incrédule accueille cette annonce. Les films sur l’éducation au martyre et la victimologie systématique visionnés par l’assistance laissent supposer qu’on est passé aux travaux pratiques : quelqu’un voudrait sauter du toit pour essayer de faire vrai ?

 

La stupeur fait vite place au désordre. Le public est debout, les propos fusent de toutes parts : « Et la démocratie ? Et les forces de l’ordre ? Alors n’importe qui peut interrompre un colloque par un chantage ? »

 

Le colloque reprend sur l’intervention de Menahem Milson, aide de camp du Président Sadate lors de son voyage en Israël et directeur de MEMRI*.

 

Nouvelle interruption : le Farfour parisien refuse de descendre du toit et demande à présent la libération de deux prisonniers de droit commun d’origine palestinienne qui doivent être jugés ces jours-ci par le Tribunal de Paris.

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A midi, les locaux sont évacués et la décision est prise de revenir à quatorze heures pour la suite des débats.

Ce qui fut dit fut fait. Au retour des participants au colloque, les pompiers avaient décroché l’illuminé de son perchoir et les policiers avaient convaincu les petites dames en noir d’aller pique-niquer ailleurs.

 

L’après-midi : quatre heures de pur bonheur d’intelligence, de richesse intellectuelle, d’échanges et d’enrichissement.

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Il faut féliciter France Israël et la revue Controverses pour le choix des intervenants, et la qualité des thèmes évoqués.

Les participants ont vécu un temps fort de réflexion sur les conditions de légitimation de l’Etat d’Israël dans le contexte ambiant, sur le rôle néfaste joué par la désinformation au profit des mouvements intégristes, sur la nécessité d’offrir aux minorités arabes d’Israël des conditions de citoyenneté irréprochables, sur les possibilités d’une paix - même fragile - avec la conférence d’Annapolis.

 

Un colloque empreint de réalisme politique. Une journée de prise de conscience de la fragilité des décisions à venir, des risques encourus par Israël dans l’ouverture entrevue, mais de leur incontournable nécessité.

 

Josiane Sberro © Primo, 11/12/2007

* Marionnette ressemblant à s'y méprendre à Mickey, créée et utilisée par la télévision de l'Autorité Palestinienne pour sa propagande en faveur des attentats suicides. A l'époque, Disney avait refusé de porter plainte pour plagiat.


 

Précision de FRANCE-ISRAËL DIJON :


"Pour information, les photos prises lors du colloque ont été réalisées par des membres de l'équipe FRANCE-ISRAËL DIJON présents lors de cet évènement..

 

Nous avons tenu à reproduire ce texte afin de rétablir quelques vérités au sujet du déroulement de ce colloque et de dénoncer la désinformation pratiquée par des associations hostiles à sa tenue dans des articles - modestement - intitulés "Des jeunes militants chassent le criminel de guerre Yaalon de la Maison du Barreau de Paris !" ou encore "Journée internationale des droits de l’Homme : un criminel de guerre israélien reçu en France", ...

 

Participants à ce colloque, nous affirmons donc la véracité des propos ci-dessus et condamnons les tentatives de déstabilisation et de manipulation organisées par une minorité."

 

Pour plus d'informations :

le site de Palestinian Media Watch

 

 

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ARTICLE DE PRESSE : interview de Gilles-William GOLDNADEL dans FRANCE-SOIR

Conférence d’Annapolis - Tournant radical ou une simple péripétie ?


Propos recueillis par Alexandre del Valle, le lundi 3 décembre 2007 à 05:00


Au lendemain de la conférence d’Annapolis sur le conflit israélo-palestinien, France Soir a interrogé Me Gilles William Goldnadel*, président de France Israël et d’Avocats sans frontières. Auteur d’ouvrages de référence sur le conflit du Proche-Orient et les questions de société, connu pour son analyse non-conformiste, il réagit aux derniers développements de l’actualité.

 

FRANCE SOIR. Me Goldnadel, que vous inspire l’état des relations israélo-palestiniennes ?


ME GILLES-WILLIAM GOLDNADEL. Le nœud du problème demeure le peu d’intérêt véritable des Arabes de Palestine pour la création d’un Etat à côté et non à la place d’Israël. Sinon, cet Etat aurait déjà été créé, soit en 1947 soit à la suite des accords d’Oslo. En élisant démocratiquement le Hamas, les Arabes de Palestine ont montré qu’il considéraient toujours majoritairement les Juifs comme des usurpateurs de leur terre. Même les « modérés » du Fatah d’Abou Mazen refusent de reconnaître Israël en tant qu’Etat juif. Ils ne sont donc toujours pas résolus au partage onusien de 1947 entre un Etat arabe et un Etat juif, même en contrepartie de la création d’un Etat indépendant. D’où le maintien de leur exigence du retour des « réfugiés » sur le territoire israélien.

 

Le peuple arabe de Palestine est divisé en deux camps : le premier, que je veux croire sincère, est prêt à côtoyer pacifiquement un Etat dénommé « Israël » mais qui deviendrait de fait binational, avec inéluctablement à terme une majorité arabe ; le second, déterminé à expulser dès que possible les infidèles du sol sacré. Je ne dis pas qu’il n’existe pas non plus en Israël des extrémistes irréductibles, mais la majorité des Israéliens est prête au compromis historique de deux Etats indépendants pour les deux peuples, à condition qu’il s’agisse d’une vraie paix et non d’un nouveau tremplin pour de nouvelles exigences et violences. L’expérience des accords d’Oslo et des évacuations unilatérales du Liban et de Gaza considérées comme des signes de faiblesse a traumatisé même les plus ouverts aux concessions.

 

Dans ce contexte, comment appréhendez-vous les accords d’Annapolis ?


L’histoire dira s’il s’agit d’un tournant radical ou d’une simple péripétie. Le principal argument en faveur de la réunion, c’est que nul n’était capable de proposer la moindre solution pour sortir de la redoutable impasse qui sévissait. Cependant, l’insigne faiblesse des acteurs politiques engagés a de quoi inquiéter. Surtout s’agissant du président palestinien. Il ne s’agit pas seulement d’une faiblesse politique comme pour ses deux partenaires, Bush et Olmert, mais d’une carence institutionnelle inouïe : géographiquement, il a perdu la moitié de son territoire au profit du Hamas à Gaza ; le Fatah ne lui obéit qu’à moitié en poursuivant les actions terroristes contre Israël par le truchement des brigades Al Aksa, ce qui illustre son manque de pouvoir ; surtout, il existe un pouvoir majoritaire Hamas démocratiquement élu par le peuple arabe de Palestine. A supposer que tout aille pour le mieux, que vaudra la signature dans un an d’un accord avec un mandataire si juridiquement et politiquement contestable et alors même qu’Israël aura étalé toutes ses cartes ?

 

Je souhaite une paix définitive entre deux peuples disposant chacun d’un excellent dossier. Je reconnais le caractère incontournable et légitime du peuple arabe de Palestine, même si je n’ai aucune estime pour l’expression de son nationalisme, en raison tant de son irrédentisme que du caractère morbide de sa culture de la victimisation et de la violence fanatique de ses méthodes. Il faut cesser de traiter les Arabes de Palestine comme des mineurs incapables dont les discours et les actes ne devraient pas être pris au sérieux. Il faut leur imposer un devoir de responsabilité. Un Etat n’est jamais dû mais doit se mériter. Ils doivent donc choisir entre le maintien de leurs exigences jusqu’au-boutistes ou la négociation âpre mais sans violence pour obtenir une représentation nationale sur une partie d’une terre dont je ne doute pas qu’ils y soient attachés. Quant aux observateurs européens, je souhaite qu’ils montrent autant d’esprit critique à l’égard du nationalisme palestinien qu’à l’égard de la partie israélienne. Dans l’intérêt bien compris des deux camps.

 

Considérez-vous la nouvelle France de Sarkozy et Kouchner comme plus équitable de ce point de vue ?


L’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir a changé profondément la politique étrangère de la France. La rupture avec un archéo-gaullisme tiers-mondiste à l’antiaméricanisme primaire me paraît incontestable. Le péril islamiste, iranien ou non étatique, a été définitivement assimilé. Nicolas Sarkozy a compris qu’Israël était un Etat-nation démocratique déterminé à défendre coûte que coûte son existence identitaire menacée par la violence et que la France court les mêmes dangers. Même si la France n’entend pas être à la remorque de Jérusalem elle a rompu avec cette hostilité systématique qui lui servait de stratégie. Le talent baroque et l’indépendance d’esprit de Bernard Kouchner confirment positivement un changement d’attitude amorcé par le Quai d’Orsay après septembre 2001.

 


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“Changer la vie quotidienne des Palestiniens”


Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, soutient le « pacte d’Annapolis » et les efforts de la Maison-Blanche en vue d’un traité de paix au Proche-Orient d’ici fin 2008. « Les Américains ont réussi la conférence d’Annapolis et je ne vois pas pourquoi nous ne leur ferions pas confiance », a-t-il déclaré. Cette unité sur le Proche-Orient confirme le rapprochement de Paris et Washington depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Le chef de la diplomatie française rappelle que « les questions auxquelles Israéliens et Palestiniens devront répondre pour parvenir à un accord (dont Jérusalem-Est revendiquée par les Palestiniens comme capitale) ont été abordées dans l’initiative de Genève en 2004 », mais que « ce qui a changé à Annapolis, c’est qu’Israéliens et Palestiniens sont d’accord pour un Etat palestinien ».


Le 17 décembre Paris organisera une conférence des donateurs pour les Territoires palestiniens destinée à recueillir entre 2 et 4 milliards de dollars. « Nous allons essayer de changer la vie quotidienne des Palestiniens et de leur donner la liberté de circuler, déclare Kouchner. Sinon aucun projet économique viable ne sera possible. »

 


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Lexique


- Fatah : « Mouvement national palestinien de libération » politico-militaire, fondé par Yasser Arafat en 1959. En 1993, des négociations avec Israël créent l’Autorité palestinienne. Lors de l’Intifada Al-Aqsa de 2000 le Fatah est dépassé par le Hamas.


- Hamas : Mouvement politique des territoires occupés issu d’une organisation terroriste créée en 1992 par Ahmed Yassine. Le Hamas a remporté les élections palestiniennes législatives du 26 janvier 2006 et a pris le contrôle de la bande de Gaza le 15 juin 2007.


- Autorité palestinienne : Créée par les accords d’Oslo (1993)* pour représenter les Arabes de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Elle a un président et une assemblée élue au suffrage universel, une police et des représentants dans plusieurs pays.

 

* Avocats sans frontières, France-Israël et la revue Controverse organisent un colloque international à la Maison du Barreau (Paris, Ier arrondissement) le 10 décembre (9 h-18 h), sur les lendemains de la conférence d’Annapolis. S’exprimeront l’ancien chef d’état-major d’Ariel Sharon, le général Yaalon, Shmuel Trigano, Michel Gurfinkiel, Gilles William Goldnadel. Benjamin Netanyahou, ancien Premier ministre, donnera son point de vue de chef de l’opposition avant de rencontrer le président Nicolas Sarkozy.


Edition France Soir du lundi 3 décembre 2007 n°19660 page 16

 

 


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AVOCATS SANS FRONTIERES - FRANCE-ISRAËL ALLIANCE GENERAL KOENIG - LA REVUE CONTROVERSES.

Colloque international

MYTHE ET RÉALITE DU "PROCESSUS DE PAIX" :

LE ROC DES REFUS PALESTINIENS

Lundi 10 décembre 2007 de 9h à 18h

Intervenants :

Major General Yaacov Amidror, Institute for Contemporary Affairs

Jean-Pierre Bensimon, Objectif Info

Gilles-William Goldnadel, président de France-Israel

Michel Gurfinkiel, journaliste

Dr Itamar Marcus, Palestinian Media Watch

Prof. Menahem Milson, MEMRI

Shmuel Trigano, directeur de Controverses

Général Moshe Yahalon, ancien chef d’Etat major du gouvernement Sharon

Pascale Zonszain, journaliste

Intervention de

Benyamin Netanyahou, Chef de l’opposition israélienne

 

 


 

 

Maison du Barreau,11 place Dauphine, Paris 1er,
Renseignements et inscriptions: France-Israël : contact@france-israel.org


P.A.F. : 15 euros - étudiants, chomeurs : 8 euros

 

Depuis 40 ans, la communauté internationale a envisagé la solution du conflit du Moyen-Orient sur la base du modèle de «Deux peuples, deux États». Les Accords d’Oslo ont consacré ce principe mais les faits l’ont invalidé. Chaque nouvelle «initiative de paix» – la conférence d’Annapolis étant la dernière en date –, réitère épisodiquement ce critère.

L’échec du retrait de Gaza ne montre-t-il pas que le problème n’est pas l’occupation de territoires mais l’existence d’Israël? La «stratégie par étapes» conduisant à l’élimination d’Israël ne réapparaît-elle pas dans les discours à usage interne? Les médias palestiniens et arabes se feront-ils toujours l’écho d’un discours violent et antisémite? L’enseignement de la haine se perpétuera-t-il dans les écoles de l’Autorité Palestinienne? Chaque initiative de paix s’est heurtée à une fin de non recevoir des Palestiniens, depuis le projet de création de deux États par la Commission Peel de 1937. Autant la charte de l’OLP, jamais formellement révisée, que la charte du Hamas consignent officiellement ce refus.


Le refus palestinien cessera-t-il dans les années à venir? Peut-on espérer que le réalisme l’emporte et qu’une politique adéquate soit mise en oeuvre? Le présent colloque a pour ambition de contribuer à renouveler la vision des données fondamentales de la situation au Moyen-Orient.


 

LES INTERVENANTS :


Yaakov AMIDROR, major-général (de réserve), 36 ans de service dans Tsahal, directeur de programme de l’Institute for Contemporary Affairs, ancien directeur du College de défense nationale de l’armée israélienne, ancien chef du département de recherche et d’évaluation de Tsahal, secrétaire militaire du ministère de la Défense. Actuellement, il est vice-président de l’institut Lander de Jérusalem, dirige l’institut pour les Affaires contemporaines (ICA) du Jerusalem Center for Public Affairs. Parmi ses publications, outre de nombreux articles sur la situation stratégique d’Israël, les livres : Réflexions sur l’armée et la sécurité et Intelligence : théorie et pratique.

 

Jean-Pierre BENSIMON, professeur de sciences sociales, consultant en organisation, président d’une association dédiée à la défense contre la désinformation, membre du Comité de rédaction de Controverses.

 

Gilles-William GOLDNADEL, président de « France-Israël », président d’« Avocats sans frontières» et de la « Ligue internationale contre la désinformation ». Auteur d’Une idée certaine de la France, du Nouveau Bréviaire de la haine, des Martyrocrates et de nombreux articles de presse.

 

Michel GURFINKIEL, écrivain et journaliste, président de l’institut Jean-Jacques Rousseau, correspondant en France de Commentary et Weekly Standard, auteur de Israël, géopolitique d’une paix (1991), La cuisson du homard (2001), Le testament d’Ariel Sharon (2006), à paraître au début 2008 son livre sur l’histoire du sionisme et d’Israël. Itamar MARCUS, spécialiste de l’analyse du contre-terrorisme, fondateur et directeur de l’Observatoire des médias palestiniens (Palestinian Media Watch). Les travaux de cet institut ont porté à la connaissance du monde entier ce qui se trame dans l’opinon de la société palestinienne. Ses recherches ont porté sur les livres de classe de l’Autorité palestinienne, de la Syrie et de la Jordanie. En 2007, il a présenté les résultats d’une enquête sur les récents manuels de l’Autorité palestinienne.

 

Menahem MILSON, professeur de littérature arabe à l’université hébraïque, spécialiste de l’antisémitisme et de l’intégrisme dans le monde arabe, auteur notamment de Najib Mahfuz : The Novelist Philosopher of Cairo (1988). Il fut l’aide de camp du président Sadate lors de sa visite à Jérusalem en novembre 1977. Anciennement doyen de la Faculté des Humanités et de l’École internationale Rothberg à l’université hébraïque, il est le cofondateur et le président de l’Institut de recherche sur les médias du Moyen Orient (MEMRI), basé à Washington.

 

Moshé YAALON, directeur de recherches à l’Institut Adelson pour les études stratégiques du Centre Shalem (Jérusalem). 17e chef d’État major de Tsahal (2002 à 2005), victorieux de la deuxième Intifada, il a été directeur de recherche à l’Institut pour la politique du Proche Orient de Washington (2005) et est actuellement président du Centre de Beit Morasha pour la culture et l’identité juives, président de Shekel, organisation au service des handicapés.

 

Shmuel TRIGANO, professeur des Universités, président de l’Observatoire du monde juif et directeur de la revue Controverses, parmi ses livres L’idéal démocratique à l’épreuve de la Shoa (1999), L’ébranlement d’Israël,philosophie de l’histoire juive (2002), Les frontières d’Auschwitz, le dérapage du devoir de mémoire (2005).

 

Pascale ZONSZAIN, journaliste et juriste. Correspondante de plusieurs médias francophones, elle suit depuis 1994 le processus diplomatique israélo-palestinien et ses effets sur la société israélienne.

 

LE PROGRAMME :

 

Accueil : 9h00 - 9h30

 

Matinée:

 

Introduction


9h30 - 9h45 Shmuel TRIGANO, Vers un nouveau paradigme de la crise du conflit israélo-arabe

 

La volonté de paix des Palestiniens à l’épreuve de l’expérience


9h45 - 10h15 Jean-Pierre BENSIMON, La quête d’un partenaire pour la paix dans un contexte de guerre asymétrique
10h15 - 10h45 Itamar MARCUS, L’opinion palestinienne face à Israël
10h45 - 11h00 Débat
11h00 - 11h30 Pascale ZONSZAIN, Le tournant politique des Arabes israéliens
11h30 - 12h00 Menahem MILSON, L’opinion arabe face à Israël
12h00 - 12h30 Débat

 

Après-midi :

 

Le point de vue du chef de l’opposition israélienne


14h30 - 15h00 Benjamin NETANYAHOU

 

Les enjeux stratégiques


15h00 - 15h15 Gilles-William GOLDNADEL Le devoir de responsabilité
15h15 - 15h45 Moshé YAALON Les idées fausses de l’Occident face au conflit du Moyen-Orient
15h45 - 16h00 Débat
16h00 - 16h15 Pause
16h15 - 16h45 Michel GURFINKIEL La perspective américaine
16h45 - 17h15 Yaakov AMIDROR, Un État palestinien : les conséquences stratégiques pour Israël, à la lumière de l’expérience d’Oslo
17h15 - 17h30 Débat

 

Conclusion


17h30 - 18h00 Gilles-William GOLDNADEL et Shmuel TRIGANO

 

Télécharger le programme en version PDF

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